Metaverse, NFT, Cryptovoxels
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Le Metaverse, contraction de Meta-universe (au-delà de l’univers), est une sorte de web en 3D, que l’on peut découvrir sur son ordinateur, sa tablette son smartphone, ou mieux encore avec des lunettes d’immersion. Dans cet univers virtuel se sont créées des « plateformes » comme Cryptovoxels qui est une cité virtuelle, avec des rues, des terrains à vendre, des commerces d’objets réels ou virtuels, et beaucoup de galeries d’art. Parmi celles-ci, d’ici fin septembre, la galerie Schwab Beaubourg au 3 avenue Thomas à Miami ! Dans ces galeries, on découvre des tableaux ou des sculptures numériques, on peut discuter avec les galeristes, et on peut acheter des œuvres sous forme de NFT (Non Fungible Token), nouveau protocole qui permet d’acheter un fichier en toute sécurité. La transaction de vente (identifiant du fichier vendu, de l’acquéreur, date, prix) est inscrite de façon indélébile dans la blockchain (la technologie qui a permis la création des cryptomonnaies), ce qui garantit l’authenticité de l’œuvre et certifie l’opération de vente. Les prix ne sont affichés ni en dollars ni en euros mais en ethereums, la plus importante des cryptomonnaies après le bitcoin. Mais on peut payer avec sa carte de crédit, son compte bancaire étant débité en euros (en fonction du cours de l’ethereum qui fluctue en permanence). Il faut néanmoins avoir auparavant ouvert un compte sur le site Metamask.
Maintenant pourquoi des collectionneurs de plus en plus nombreux, surtout américains, achètent les NFT de tableaux numériques ? Pour les regarder sur n’importe quel écran, et notamment sur de grands téléviseurs extraplats, accrochés au mur et d’une qualité telle qu’on a l’impression de voir une œuvre réelle comme un tableau dans son salon, avec l’avantage qu’on peut très facilement changer l’image pour afficher n’importe quelle peinture numérique ou numérisée.
Mais le Metaverse n’est pas qu’un immense centre commercial virtuel. C’est tout un univers, un lieu de rencontres, de relations sociales, de jeu, de voyages, de culture (musées, spectacles…), qui va probablement bouleverser nos vies quotidiennes, et dont le développement technique et l’usage ont été vivement accélérés par les confinements consécutifs à la pandémie, en même temps que croissaient le télétravail, le commerce en ligne et l’utilisation des jeux vidéo. Comme toutes les grandes innovations, ce successeur du web suscite craintes et espoirs, mais représente suffisamment d’opportunités de tous genres pour que beaucoup de grandes entreprises s’y précipitent et que Marc Zuckerberg, qui y voit l’avenir de Facebook, ait décidé d’y consacrer une équipe de dix mille spécialistes.