Né en 1951 à Moukatchevo (Ukraine), à la frontière entre la Slovaquie et la Hongrie, dans une famille de survivants de la Shoah, Samuel Ackerman est diplômé de l’Académie de l’Art monumental d’Oujgorod, un lieu ouvert à la culture occidentale. Parmi ses influences de jeunesse figurent notamment les coutumes des Tsiganes et des Houtsoules, peuple montagnard chanté par Sergueï Paradjanov, les traditions juives de l’Europe central et l'art populaire ukrainien.
En 1984, il s’installe à Paris. La période parisienne lui donne la possibilité de reconsidérer plusieurs de ses influences formatrices comme l’avant-garde russe, avec en premier lieu, Malevitch et Khlebnikov, tout en se plongeant dans le monde de Dada et celui de l’Ecole de Paris. La poésie de Paul Celan lui inspire des œuvres empreintes de tragique, tout comme des catastrophes plus récentes telles que l'incendie de Notre-Dame et la guerre en Ukraine.
Sur fond vert, deux tableaux voguent dans l’apesanteur. Au premier plan, des pissenlits incarnent la fragilité et la tendresse. L’artiste avec ses bras grands ouverts apparaît comme un défenseur du ciel bleu. Les formes blanches, éparpillées, de pissenlits fécondent le chemin tracé par les ombres.
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4 400,00 €Prix
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